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Professionnel(le) de la bijouterie fantaisie, l’apprêteur ou apprêteuse intervient à différents stades de la fabrication des bijoux à base d’étain, d’argent et de laiton : polissage-avivage, dorage, sertissage ou émaillage. Son travail précède ou complète celui du bijoutier ou de la bijoutière.

L’archetier ou l’archetière fabrique et entretien les archets, qui servent à faire vibrer et sonner les cordes des instruments de musique. L’archèterie consiste à former des baguettes dans du bois, avant de les courber en les chauffant, puis à insérer et tendre une mèche de crin. L’archetier ou l’archetière utilise aussi d’autres matériaux comme la nacre, l’argent ou le cuir.

L’ardoisier ou l’ardoisière recouvre les toits avec de l’ardoise, une pierre naturelle issue du schiste. Son rôle est de tailler les ardoises, les percer et les clouer ou les fixer avec des crochets. Les ardoises doivent se chevaucher afin d’assurer l’étanchéité du toit. C’est une spécialité du métier de couvreur.

L’argenteur et/ou doreur ou l’argenteuse et/ou doreuse sur métal complète le travail du bijoutier fantaisie en le parachevant. Il ou elle embellit des bijoux en métal en leur donnant des finitions argentées ou dorées.

L’armurier ou armurière fabrique ou restaure des armes de façon traditionnelle. Il ou elle forge, fore et assemble les canons. Ensuite, il ou elle usine la garnie (crochets qui s’encastreront dans la bascule). Après avoir fait la liaison avec les canons, il ou elle conçoit la crosse et le devant en bois et affine les ajustages. Enfin, il ou elle assure la décoration après dessins et traçages.

Le bijoutier ou la bijoutière réalise des bijoux en métal (précieux ou non), et/ou dans plein d’autres matériaux comme la terre, le verre, des textiles, le bois, etc. Il s’agit de petites séries ou de pièces uniques. Il ou elle travaille la matière selon des techniques diverses, adaptées au matériau utilisé.

Or, argent ou platine sont les matériaux de prédilection du bijoutier ou de la bijoutière en métaux précieux. II ou elle utilise la fonte à la cire perdue, la soudure ou le martelage pour mettre en forme le bijou avant d’en réaliser les finitions. Il s’agit d’une spécialité du métier de bijoutier.

Le bijoutier ou la bijoutière fantaisie réalise des bijoux à vocation d’accessoires de mode ou de parures à partir d’une grande variété de matériaux : laiton, strass, cristal, perles d’imitation, verre, émail, papier, liège, matériaux de récupération, etc. Sa créativité et son imagination sont sans limites. Il s’agit d’une spécialité du métier de bijoutier.

À partir d’un verre plat, le bombeur ou la bombeuse réalise un verre incurvé. Il ou elle déforme le verre en le chauffant sur un moule, sans en transformer l’épaisseur ni la surface pour lui donner des formes complexes. Il s’agit d’une spécialité du métier de verrier fondeur.

Le bottier main ou la bottière main confectionne à la main et sur mesure des chaussures et des bottes de luxe. Il ou elle peut se spécialiser comme formier/formière, coupeur/coupeuse, ou encore monteur/monteuse dans le domaine de la chaussure femme ou de la chaussure homme.

Le briquetier ou la briquetière, met en forme l’argile au moyen de différentes techniques à savoir mouler, étirer ou filer et presser. Les briques encore « crues », ou « vertes », c’est-à-dire non cuites, sont ensuite mises à sécher puis à cuire durant plusieurs jours.

Le bronzier ou la bronzière fabrique et/ou restaure des objets en bronze ou en laiton. Il ou elle réalise des pièces pour l’ameublement comme des luminaires, des poignées de meubles, des chandeliers, des lustres, etc. En tant que monteur ou monteuse en bronze, il ou elle peut aussi gérer l’ensemble des mises en forme des différentes pièces de ses réalisations.

Le ou la campaniste conçoit, réalise, installe, restaure et entretient des cloches et horlogeries d’édifices. Il ou elle maîtrise des savoir-faire traditionnels et artisanaux, ainsi que des techniques spécifiques plus contemporaines : charpenterie pour l’installation des structures bois, horlogerie pour les mécanismes ou encore électronique pour les systèmes de commandes automatiques programmées.

Le canneur-rempailleur ou la canneuse-rempailleuse garnit les plateaux d’assise avec du rotin pour le cannage et avec de la paille, du jonc ou du raphia pour le rempaillage.

Le charpentier constructeur bois ou la charpentière constructrice bois est spécialisé(e) dans la conception et construction des structures en bois servant d’ossature principale. Celle-ci sert ensuite de support aux menuiseries et couvertures du bâtiment. Construction (taille), mise en place (levage) et entretien des charpentes sont le cœur de ce métier pour lequel la demande en professionnel(le)s est importante.

Le charpentier ou la charpentière de marine crée le squelette ou ossature d’un navire en bois destiné à la plaisance ou à la pêche. Il ou elle choisit les bois, réalise les gabarits, façonne, assemble et calfate son ouvrage. Il ou elle a deux passions : la mer et le bois.

La pose du chaume est une spécialité du métier de couvreur. Le chaumier ou la chaumière utilise du roseau, de la paille de seigle ou encore de blé, pour couvrir les toitures. Il ou elle s’applique à fixer les bottes sur les pans de toit, en les alignant et en les superposant, afin d’assurer l’étanchéité de la toiture.

À partir d’un métal précieux enroulé sur un mandrin, puis coupé avec une lame de scie, le ou la chaîniste fabrique des chaînes d’anneaux métalliques fermés par soudure. Il peut aussi les réaliser par fonte à la cire perdue. Il maîtrise toutes les étapes de transformation qui conduisent à la réalisation d’une chaîne : du lingot d’or fin au produit fini, en passant par la fabrication de fils d’or et sa transformation. Ces chaînes, aux mailles variées, servent à la réalisation de bracelets, gourmettes, colliers, bracelets de montre, etc.

Le cirier ou la cirière est spécialisé(e) dans la fabrication et la décoration de bougies artisanales. Il ou elle peut travailler de la cire animale (cire d’abeille), végétale (à base d’huiles), ou minérale (paraffine).

Le ciseleur ou la ciseleuse travaille le métal à froid afin d’y appliquer un décor ou de souligner le contour d’une forme. Il ou elle intervient sur différents métaux : cuivre, laiton, bronze, étain ou sur des métaux précieux comme l’or ou l’argent. Contrairement au graveur qui retire de la matière, le ciseleur ou la ciseleuse modèle en poussant le métal pour réaliser des reliefs. Ce(tte) professionnel(le) s’illustre dans les domaines du bronze d’art, de l’orfèvrerie, de la bijouterie, de l’horlogerie, de l’ameublement et du luminaire.

Le coupeur ou la coupeuse découpe des pièces de cuir ou de matériaux souples qui serviront à la fabrication d’articles de maroquinerie. Il s’agit d’une spécialité du métier de maroquinier.

Le coutelier ou la coutelière fabrique des instruments tranchants (couteaux, mais aussi rasoirs, armes, etc.). Il ou elle forge un bloc d’acier, affine la matière par traitement thermique, puis assure le tranchant de la lame. Il ou elle réalise le manche dans des matériaux très divers, puis effectue les opérations de montage et de finition.

Le couvreur ou la couvreuse du patrimoine bâti assure le montage ou la restauration de l’ensemble constitué par la couverture d’un édifice et son armature. Il ou elle maîtrise les techniques traditionnelles et les matériaux anciens et agit dans le respect de l’esthétique et de l’histoire des bâtiments.

Le couvreur ou la couvreuse ornemaniste est spécialisé(e) dans la réalisation et la restauration d'éléments de décoration de toiture, en zinc, cuivre, laiton ou plomb. Son travail consiste à apporter une touche esthétique aux toits en intégrant des éléments décoratifs (œils-de-bœuf, lucarnes, épis de faîtage, etc.) qui mettent en valeur l'architecture et ajoutent du caractère aux bâtiments.

Le creative technologist / codeur créatif ou la creative technologist / codeuse créative, est un(e) professionnel(le) spécialisé(e) dans la convergence des domaines créatifs et technologiques. Il ou elle joue un rôle clé dans la conception et la mise en œuvre d'expériences innovantes en utilisant des technologies émergentes. Ce métier nécessite une compréhension approfondie des nouvelles technologies, une créativité exceptionnelle, et la capacité à traduire des idées artistiques en solutions technologiques concrètes. Les creative technologist travaillent souvent dans les industries du design interactif, de la publicité numérique. Ils contribuent à façonner l'avenir de l'expérience utilisateur à travers des projets à la croisée de l'art et de la technologie.

Le ou la diamantaire taille le diamant brut pour le sublimer et en faire une pierre taillée. Le diamant compte parmi les pierres les plus dures au monde. Le ou la diamantaire s’applique à couper, cliver, tailler et polir le diamant, afin de lui donner sa forme la plus aboutie.

Le dinandier ou la dinandière réalise des formes en volume dans une feuille de métal (cuivre, laiton, étain ou argent) en la martelant. Il fabrique des sculptures et des objets d’art ou des objets utilitaires, comme des casseroles, des luminaires, ou même des fontaines.

Le dominotier ou la dominotière réalise des papiers imprimés et colorés appelés papiers dominotés. Ces feuilles sont décorées de petits motifs répétitifs imprimés à la planche. Elles servent, par exemple, de décoration murale, de doublure de coffres et armoires, en reliure, etc. Les papiers dominotés sont les ancêtres du papier peint en rouleau.

Le doreur ou la doreuse est spécialisé(e) dans la dorure. Cette technique consiste à appliquer de la feuille d'or ou d'argent sur divers supports tels le bois, le métal, le staff, etc. pour donner une finition dorée ou argentée, avec des effets de lumière. Son travail consiste à transformer une surface ordinaire en une œuvre d'art précieuse.

Le doreur ou la doreuse sur cuir titre et décore surtout les plats et les dos des livres reliés, et aussi parfois des produits de gainerie (sous-main, corbeille à papier, etc.). Il ou elle utilise différents types de fers à dorer qui permettent de « chauffer » l’or et de le « pousser » sur la peau.

Le doreur ou la doreuse sur tranche habille de feuilles d’or les tranches des livres (les trois côtés ou uniquement la tranche de tête, c’est-à-dire, le dessus). Cela confère un aspect esthétique à l’ouvrage, tout en le protégeant de la lumière, de la poussière, et du temps.

Le doreur ou la doreuse sur verre réalise des motifs décoratifs, des inscriptions ou des armoiries sur du verre avec de l’or (peinture, feuille) à froid, ou à chaud, en fusionnant des feuilles de métal dans la masse du verre. Il s’agit d’une spécialité du métier de verrier décorateur ou verrière décoratrice.

Le décorateur ou la décoratrice sur céramique intervient après le façonnage de la pièce, avant ou après la cuisson. Il ou elle prépare ses engobes et ses glaçures en mélangeant composants et oxydes ou pigments colorants. Il ou elle maîtrise les différentes techniques de décor : peinture à main levée, émaillage, incrustation, marbrage, etc. À la différence du céramiste, qui réalise ses pièces du façonnage à la décoration, le décorateur ou la décoratrice sur céramique se consacre uniquement au décor.

L'encadreur ou encadreuse fabrique ou restaure un cadre pour une toile, un dessin, une photographie ou un miroir. Son but est à la fois de les mettre en valeur et de les protéger de l'usure.

L’escaliéteur ou l’escaliéteuse conçoit et fabrique sur mesure des escaliers intérieurs ou extérieurs d’une habitation. La construction d’un escalier demande de savoir dessiner des plans, découper le bois ou travailler le métal, d’assembler différentes parties. Les styles d’escalier peuvent varier en fonction du modèle (droit, tournants, hélicoïdaux) et des époques.

Le fabmanager ou la fabmanageuse (que l’on retrouve aussi sous le nom de forgeur ou forgeuse numérique) est responsable d’un laboratoire de fabrication numérique, appelé aussi « FabLab ». Il ou elle s’occupe à la fois de la gestion et de l’entretien des machines (imprimante 3D, découpeuse laser, fraiseuse, découpeuse numérique, etc.), et de l’animation du lieu. Par de la médiation, il ou elle promeut et développe les technologies de fabrication numérique auprès des usagers et visiteurs.

Le fabricant ou la fabricante de bardeaux et de lattes fend du bois vert (non séché) pour obtenir des lattes qui serviront de support de couverture, de revêtement de toiture ou de mur extérieur. Appelés également selon les régions « tavaillons », « essentes », « ancelles » ou « shingles », les bardeaux et les lattes sont des éléments de bois en forme de tuile.

Pour habiller sols et murs, le fabricant ou la fabricante de carreaux travaille l’argile ou le ciment. Les carreaux de terre cuite peuvent être proposés bruts ou émaillés, d’une teinte unie ou avec des décors peints à la main.

Le fabricant ou la fabricante de chaussures crée et réalise des chaussures en série grâce à un patrimoine technique comprenant savoir-faire, tour de main et connaissance des matériaux. Cette fabrication requiert plus de 150 opérations.

Le fabricant ou la fabricante de compositions et décors végétaux stables et durables est un(e) spécialiste de la décoration florale. Il ou elle réalise des compositions et décors à partir de végétaux et fleurs rendus pérennes pour plusieurs mois, voire plusieurs années.

Le fabricant ou la fabricante de girouettes et d’éléments de faîtage réalise des girouettes et des éléments de décoration pour les toitures. Les girouettes sont le plus souvent fabriquées en métal, mais certains éléments de faîtage, comme les épis, peuvent être aussi en terre cuite.

À partir de matières riches en cellulose (coton, lin, etc.) et qui possèdent de longues fibres résistantes, le fabricant ou la fabricante de papier confectionne une pâte, brassée dans une cuve. Il ou elle peut y ajouter des colorants, des fleurs séchées, etc. En y plongeant une forme, il ou elle obtient une feuille, mise sous presse et séchée à l’air.

Le fabricant ou la fabricante de serrures conçoit, restaure ou reconstitue des mécanismes de fermetures de portes, fenêtres et meubles, ainsi que des clés. Il ou elle intervient pour des monuments historiques, de grands hôtels, les fabricants de meubles ou les particuliers.

Le fabricant ou la fabricante de tapis et/ou tapisserie, également appelé(e) tapissier lissier ou tapissière lissière, réalise ou restaure à la main une tapisserie ou un tapis par entrelacement de fils au moyen d’outils spécifiques.

Le fabricant ou la fabricante d’anches est chargée de la réalisation des anches, des lamelles qui entrent en vibration avec l’air. Elles peuvent être simples, battant sur les instruments comme la clarinette ou le saxophone, ou doubles pour les hautbois ou les bassons par exemple. Les anches sont traditionnellement en roseau, mais peuvent être aussi en matière synthétique.

Le fabricant ou la fabricante d’objets en papier et/ou carton manipule, transforme et modèle la matière pour lui donner du volume. Sortent ainsi de ses mains des objets très variés : décorations, luminaires, bijoux, petit mobilier, etc. Il ou elle utilise des techniques très diverses : pliage, découpage, collage, couture, tressage, etc. Il ou elle travaille beaucoup en relation avec des designers.

Le facteur et/ou restaurateur ou la factrice et/ou restauratrice de clavecins et épinettes est spécialisé(e) dans la fabrication, l’entretien et la restauration des instruments de la famille des clavecins. Ce métier requiert des connaissances et des savoir-faire dans de très nombreux domaines (ébénisterie, mécanique, musique, décoration, etc.).

Le facteur et/ou restaurateur ou la factrice et/ou restauratrice de harpes est un ou une spécialiste de la fabrication, de la réparation ou de la restauration de harpes. En France, les harpes les plus répandues sont la harpe celtique et les harpes à pédales, dites classiques.

Le facteur et/ou restaurateur ou la factrice et/ou restauratrice de percussions est spécialisé(e) dans la fabrication, réparation et restauration de percussions, autrement dit, des instruments que l’on frappe, claque, gratte ou brosse.

Le facteur et/ou restaurateur de pianos ou la factrice et/ou restauratrice de piano fabrique, répare et perfectionne les pianos. Le facteur ou la factrice de pianos fabrique et assemble les pièces de ces instruments, mais également les accorde, les entretient, les harmonise, les répare et/ou les restaure.

Le facteur et/ou restaurateur d’accordéons ou la factrice et/ou restauratrice d’accordéons réalise, accorde et restaure des accordéons. Il s’agit de concevoir et de fabriquer les éléments en bois, en métal ou tout ce qui touche aux décors (nacre, ivoire, marqueterie, peinture), puis de les assembler. Toutes ces opérations requièrent un ensemble de savoir-faire très variés en ébénisterie, en mécanique, en vernissage et en accordage.

La factrice et/ou restauratrice ou le facteur et/ou restaurateur d’harmoniums fabrique ou restaure des harmoniums. Il s’agit d’un instrument de musique à vent et à clavier, mais qui, contrairement à l’orgue, ne possède pas de tuyaux. Le professionnel doit construire et assembler la partie d’ébénisterie, mais aussi les claviers, et toute la mécanique de soufflerie.

L’activité principale d’un facteur et/ou restaurateur ou d’une factrice et/ou restauratrice d’instruments de musique mécanique est la fabrication ou la restauration d’orgues à mécanique. Il s’agit d’orgues pouvant être transportés, sans claviers. Un programme, sous la forme d’un cylindre ou d’une bande perforée, est lu par un automate fabriqué par le facteur ou la factrice. Il peut aussi s’agir d’autres types d’instruments comme des boîtes à musique, des pianos mécaniques, ou des accordéons automatiques. Ces instruments n’ont pas besoin de musicien pour produire de la musique.

Le facteur et/ou restaurateur ou la factrice et/ou restauratrice d’instruments traditionnels choisit de se spécialiser dans la fabrication et/ou restauration d’instruments moins courants que ceux de l’orchestre symphonique : instruments de musique ancienne (parfois disparus), instruments associés à une zone géographique ou à une communauté.

Le facteur et/ou restaurateur ou la factrice et/ou restauratrice d’instruments à claviers conçoit, fabrique, entretient et restaure tous types d’instruments à claviers, qu’ils soient contemporains ou anciens. Ce métier exige à la fois des compétences techniques fines et très variées ainsi qu’une grande sensibilité musicale.

Le facteur et/ou restaurateur ou la factrice et/ou restauratrice d’instruments à vent assure la conception, la fabrication et les travaux de maintenance ou de restauration de tous les types d’instruments à vent, qu’ils soient en bois ou en métal.

Le facteur et/ou restaurateur / la factrice et/ou restauratrice d’instruments à vent en bois est un(e) spécialiste des instruments à anche simple comme la clarinette, à anche double comme le hautbois, et à embouchure et biseau comme la flûte à bec. Il ou elle fabrique, reproduit, modifie, répare, entretient et restaure les instruments de la famille des bois conçus principalement en bois.

Le facteur et/ou restaurateur ou la factrice et/ou restauratrice d’instruments à vent en métal fabrique et/ou restaure des instruments à embouchure de la famille des cuivres, comme la trompette, le tuba, le cor, le trombone, et de la famille des bois comme la flûte traversière et le saxophone.

La factrice et/ou restauratrice ou le facteur et/ou restaurateur d’orgues fabrique ou restaure des orgues. Cet instrument de musique à vent (comme la trompette ou la flûte) et à touches (comme le piano) est souvent installé dans les églises et cathédrales. Elle ou il est amené à travailler le bois et le métal pour fabriquer les pièces d’ébénisterie et la tuyauterie. La factrice ou le facteur d’orgues doit veiller au bon fonctionnement de la mécanique, et doit tenir compte de paramètres architecturaux, techniques, artistiques et sonores.

Le ferronnier-forgeron ou la ferronnière-forgeronne est souvent appelé ferronnier ou ferronnière d’art. Ce(tte) spécialiste du métal le met en forme à chaud par forgeage, c’est-à-dire par battage du métal au marteau sur une enclume. Il ou elle aménage des intérieurs et des extérieurs par du mobilier, des objets décoratifs, et des ouvrages de grande taille.

Le fondeur ou la fondeuse d’étain crée, d’après un modèle, un bijou ou un article décoratif. Il ou elle réalise un moule dans lequel est coulé de l’étain pur en fusion. Puis il ou elle réalise les finitions et la décoration de l’objet ainsi créé.

Le fontainier ou la fontainière entretient, restaure et réalise des vasques et fontaines. Il ou elle peut utiliser les technologies nouvelles pour régler des jets d’eau à programmation électronique.

Le fourreur ou la fourreuse réalise des articles d’habillement (manteaux, petite garniture, etc.) et d’ameublement (tapis, tenture murale, etc.) en travaillant la fourrure. Il ou elle emploie des techniques spécifiques, de fabrication, de coupe et de montage.

Le ou la fresquiste est un(e) peintre spécialisé(e) dans la création et la restauration de fresques, de frises, de trompe-l’œil et de peintures murales appliquées directement sur des murs ou des plafonds. Quand ce(tte) professionnel(le) utilise des techniques contemporaines, il ou elle est également appelé(e) muraliste.

Le féron extrait les métaux des minerais. Il les transforme de manière artisanale en lingots, plaquettes, feuilles ou languettes. Il a recours à des techniques de métallurgie, comme la réduction directe pour produire du fer, mais aussi de l’acier, du cuivre, du laiton, etc.

Le gainier ou la gainière habille de cuir ou d’autres matériaux souples des coffrets, des parures de bureaux, des écrins, des meubles, etc. Ce métier est surtout tourné vers une production haut de gamme. Il ou elle peut aussi restaurer d’anciens meubles ou divers articles recouverts de cuir.

À partir de cuirs sélectionnés selon certains critères (taille, couleur, grain, souplesse) le gantier ou la gantière découpe les différentes parties d’un gant et les assemble à la main ou à la machine. Il ou elle peut ajouter une doublure, des broderies ou des accessoires.

Le glypticien ou la glypticienne grave et sculpte des pierres dures, fines ou précieuses. Les particularités de ces pierres sont à la source de sa créativité. Pour donner vie à ses œuvres, ce(tte) véritable artiste utilise un touret imprégné d’une poudre abrasive, ainsi que des outils plus modernes comme le flexible ou le micromoteur au bout duquel est fixé un outil diamanté.

Le graveur ou la graveuse élabore un motif décoratif et des effets de surface, ou grave des caractères typographiques en creusant des traits plus ou moins profonds sur du métal. Il ou elle entame le métal avec différents outils traditionnels : burin, échoppe ou pointe sèche.

Le graveur ou la graveuse de poinçons réalise des signes typographiques constituant une police de caractères ou une marque de reconnaissance. Sur un barreau d’acier, il ou elle reproduit à l’envers et en relief le dessin du signe. Dans la perspective de sauvegarder et de pouvoir transmettre l’ensemble des étapes de la chaîne typographique, il ou elle peut être amené(e) à réaliser la frappe de la matrice et la fonte des caractères.

Le graveur ou la graveuse héraldiste grave armes et blasons en creux et à l’envers sur un support en or ou en argent (chevalières, timbales, etc.) à l’aide de poinçons et d’échoppes fabriqués souvent par ses soins. Spécialiste des symboles liés aux armoiries, il ou elle restitue avec précision les détails, ratifiés par une épreuve en cire. Il s’agit d’une spécialité du métier de graveur/graveuse.

Le graveur médailleur ou la graveuse médailleuse réalise une matrice qui servira à estamper un flan en métal en vue de réaliser des médailles. La gravure s’effectue en creux et à l’envers avec des techniques traditionnelles ou assistée de machines. Après la frappe, la médaille est détourée, polie et patinée. Ce métier d’art est aussi appelé graveur/graveuse en modelé ou graveur/graveuse sur acier.

Le graveur ou la graveuse sur pierre trace lettres et motifs directement sur des surfaces en pierre (marbre, grès, tuffeau, etc.) pour réaliser cadrans solaires, plaques funéraires, blasons, signalétiques, pièces de décoration d’intérieur, etc.

Le graveur ou la graveuse sur verre décore le verre à froid par enlèvement de matière. Il existe différentes façons de graver le verre, de manière directe ou indirecte. Il s’agit d’une spécialité du métier de verrier décorateur.

À l’aide de machines manuelles, le guillocheur ou la guillocheuse réalise des décorations géométriques et répétitives en relief sur des surfaces métalliques. Il ou elle intervient principalement sur des cadrans de montres. Il ou elle joue sur la forme, l’espacement et l’entrecroisement pour dessiner rosaces, lignes brisées, vagues ou ondulations.

L’horloger ou l’horlogère assure le montage, la réparation, la restauration et le réglage des appareils servant à mesurer le temps : montres, pendules, horloges, réveils, etc. En artisanat, il ou elle intervient surtout sur les appareils à système mécanique. Il ou elle peut solliciter d’autres professionnels pour le décor des pièces ou la réalisation des boîtes : bijoutiers, émailleurs, etc.

Le jardinier ou la jardinière du patrimoine intervient dans les jardins appartenant à l’État affectés au ministère de la Culture. Il ou elle est chargé de l’entretien, de la conservation et de la mise en valeur de ces jardins, qui présentent un intérêt historique, artistique ou architectural.

Le joaillier ou la joaillière réalise des bijoux ornés de pierres précieuses ou fines. Il ou elle prévoit l’emplacement au sein duquel la pierre sera mise en valeur, perce la monture puis procède au fraisage afin d’accueillir la pierre.

Le ou la lapidaire taille et polit des pierres précieuses et fines (sauf le diamant, voir la fiche métier diamantaire) pour effacer leurs défauts, sublimer leur couleur et leur éclat. Il ou elle travaille des pierres brutes, ou déjà taillées, mais qui ont besoin d’être modifiées ou améliorées, pour qu’elles puissent s’intégrer dans un bijou ou un ornement. Le lapidaire donne à la pierre sa valeur ajoutée.

Le lapidaire tourneur ou la lapidaire tourneuse crée ou restaure des pièces raffinées dans les domaines de la bijouterie-joaillerie, de l’horlogerie et de la décoration.

Le laqueur ou la laqueuse se charge de la décoration de différents supports (généralement du bois, mais aussi de la porcelaine, du cuir, etc.). Il ou elle apprête le support, avant d’appliquer différentes couches de laque (une résine), qui en séchant produisent un effet translucide. La laque agit comme une sorte de vernis et protège les objets en plus de les rendre décoratifs. Un objet laqué est appelé « un laque ».

Le métier de lauzier ou de lauzière est une spécialité de celui de couvreur : on parle parfois de couvreur-lauzier ou couvreuse-lauzière. Ce(tte) professionnel(le) intervient dans la pose de couvertures en lauze. Il s’agit de pierres plates, le plus souvent, de schiste ou de calcaire. Il existe différentes techniques en fonction des régions, des pierres utilisées, ou des caractéristiques du toit. Le métier consiste à tailler les lauzes, les percer si elles sont destinées à être clouées, ou bien à créer des encoches, et déterminer leur emplacement sur le toit. En Bourgogne, les lauzes calcaires sont appelées des laves. Cela a donné le nom de métier « lavier ». Le lavier, ou la lavière, réalise des couvertures en laves, ainsi que des murs.

Le lissier ou la lissière basse-lice tisse manuellement sur un métier à tisser horizontal. Il ou elle joue sur l’entrecroisement régulier de fils de chaîne tendus sur la longueur, formant le support de la tapisserie, et de fils de trame, positionnés sur la largeur.

La haute lisse désigne la disposition verticale du métier à tisser. Le lissier ou la lissière de haute-lice tisse manuellement par un système d’entrecroisement régulier de fils de chaîne (fils tendus à la verticale formant le support de la tapisserie), et de fils de trame (fils colorés à l’horizontale), passés avec une broche ou un fuseau (tige de bois fuselé) entre les fils de chaîne sélectionnés. Il s’agit d’une spécialité du métier de fabricant(e) de tapis et/ou tapisserie.

Le lissier ou la lissière savonnerie - parfois aussi appelé(e) velouteur ou velouteuse - réalise des tapis au point noué, suivant une technique spécifique. Elle consiste à nouer les fils de trame (fils horizontaux) autour des fils de chaîne (fils verticaux) sur un métier de haute-lisse, puis à les couper en leur extrémité pour former un velours.

Le luthier ou la luthière en guitare fabrique, répare et parfois restaure des instruments à cordes pincées : principalement des guitares, des basses, des ukulélés, mais aussi plus rarement des épinettes ou des cithares. Il ou elle crée des instruments uniques ou en série, en veillant à leur qualité sonore, leur esthétique et leur ergonomie.

Le luthier ou la luthière d’instruments à cordes frottées fabrique, répare et restaure des instruments à cordes frottées : principalement ceux du quatuor (violon, alto, violoncelle), mais aussi plus rarement des contrebasses et des instruments anciens comme des violes de gambe. Il ou elle crée des instruments uniques, en veillant à leur qualité sonore, leur esthétique et leur ergonomie.

Le malletier/layetier ou la malletière/layetière crée à la main des objets pour le voyage (valises, malles, etc.). Le malletier ou la malletière réalise principalement des malles en bois et cuir ou toile. Il ou elle peut avoir recours à des matériaux innovants. Layetier ou layetière est une spécialité du métier de malletier. Il concerne la fabrication de coffres ou caisses en bois servant d’emballage pour des objets fragiles, comme les œuvres d’art. Les malles, coffres et caisses sont surtout réalisés sur mesure.

Le marbrier ou la marbrière est spécialisé(e) dans le sciage, la taille et le polissage du marbre en blocs ou en tranches. Il ou elle œuvre dans le domaine de la décoration, en proposant mobilier, cheminées, carrelages, escaliers, ou bien dans le domaine funéraire.

Le maroquinier ou la maroquinière travaille des matériaux souples recyclés ou non, pour en faire des articles usuels et de luxe, comme des portefeuilles, des sacs, etc. Selon les cas, il ou elle réalise les objets de A à Z, en réalisant la création du modèle, la coupe, la préparation (première couture, renforts, etc.) et le montage (mise en forme et assemblage), ou bien l’une ou l’autre de ces étapes.

Le marqueteur ou la marqueteuse réalise des compositions pour décorer meubles et objets ou pour créer des tableaux et des panneaux décoratifs. La marqueterie est un art décoratif consistant à créer des motifs ornementaux en utilisant des morceaux de placage en bois, parfois utilisés avec d’autres matériaux (cuivre, nacre, etc.), juxtaposés et incrustés sur un même plan.

Le marqueteur ou la marqueteuse de pailles est spécialisé(e) dans la décoration de boîtes, tableaux, meubles, paravents et panneaux. Il ou elle orne ces surfaces planes avec de la paille découpée puis collée en suivant un dessin ou un motif.

Le marqueteur ou la marqueteuse de pierres dures est spécialisé(e) dans l’art de la marqueterie de pierres : il s’agit de créer des compositions pour décorer meubles et objets, créer des tableaux et des panneaux décoratifs en utilisant des morceaux de pierres. Il ou elle maîtrise toute la palette des couleurs des pierres. Ce savoir-faire, né au XVIe siècle en Italie, perdure encore grâce à quelques passionnés.

Le maçon ou la maçonne du patrimoine bâti est spécialisé(e) dans la construction, la restauration et la préservation des bâtiments anciens et du patrimoine architectural. Son rôle est de travailler sur des structures historiques et leurs revêtements en utilisant les techniques traditionnelles afin de préserver l'authenticité et l'intégrité des édifices.

Chartres, Notre-Dame de Paris... Du roman au gothique, l'art du vitrail a connu son âge d'or. Il consiste à utiliser la transparence du verre et la lumière de l’environnement. Aujourd'hui, le maître verrier ou vitrailliste partage son temps entre restauration et création. Il ou elle est à la fois artiste et technicien(ne) du verre.

Associant savoir-faire traditionnel et connaissance des outils numériques, le menuisier ou la menuisière fabrique et pose des fenêtres, volets, portes, placards, parquets, etc. Le plus souvent, il ou elle travaille le bois, mais aussi l’aluminium ou des matériaux composites. Il ou elle intervient en création sur des réalisations sur mesure ou dans le cadre de la restauration du patrimoine.

Le menuisier ou la menuisière en sièges est un(e) professionnel(le) qui fabrique et répare des carcasses ou des fûts de sièges (chaises, canapés, fauteuils, etc.). Ce métier s’exerce aussi bien dans le domaine de la fabrication (copie de style, création contemporaine) que de la restauration.

Le miroitier-argenteur ou la miroitière-argenteuse fabrique des miroirs traditionnels pour la décoration (glaces, vitrines, etc.). Il ou elle applique une couche réfléchissante d’argent sur la face arrière d’une plaque de verre, après l’avoir dégraissée et en avoir ôté les impuretés. La pellicule d’argent est ensuite protégée par une couche de cuivre. Le miroir est enfin séché, rincé puis verni. Il s’agit d’une spécialité du métier de verrier décorateur.

À l’aide d’une presse, le monnayeur ou la monnayeuse de monnaies ou de médailles frappe le métal sur une matrice pour lui donner forme. Il ou elle travaille à la fois le bronze monétaire ou florentin et d’autres métaux (cuivre, argent, or, etc.). Il ou elle contrôle chaque exemplaire, vérifiant parfois à la loupe la qualité de la frappe et du graphisme.

Le ou la mosaïste coupe et assemble des tesselles en pâte de verre, en marbre, en grès, etc. Il ou elle les fixe sur le support à l’aide d’un liant. La découpe et les couleurs créent un dessin et un rythme. On distingue la mosaïque de pavement (sols, bassins, etc.) de la mosaïque murale.